Tracage des parcours

Il s'agit de proposer aux archers des parcours sensiblement identiques en difficulté afin que ceux-ci puissent, même entre catégories différentes, comparer leurs performances. Il est toujours désagréable d'avoir un des deux parcours que l'on suit nettement plus difficile que l'autre.

Donc, il faut mesurer, tout mesurer. L'enregistrement de toutes ces mesures nécessite l'utilisation d'un tableur.

Les feuilles de celui-ci permettront de réaliser des calculs nombreux et systématiques avec les alertes indispensables pour ne pas commettre d'erreurs ou des indications pour évaluer la variété des situations de tir.

Il en existe de nombreux, mis à disposition sur le web, par ceux qui tracent. Mettez-en un à votre main pour que vous y trouviez les informations dont vous avez besoin rapidement. 

Une tablette ou un smartphone est un outil d'avenir surtout si le terrain que vous utilisez est couvert par les relais de téléphonie mobile. Avec le tableur pour enregistrer les distances et éviter de faire un parcours trop long qu'il faut ensuite réduire au sacrifice des difficultées imaginées. Avec la cartographie pour positionner des repères, vérifier des alignements dangereux ou mesurer la longueur de déplacement.

Pour La Bussière, nous sommes partis des blasons.

Les 5 parcours (1 critérium et 4 individuels) ont été établis sans prise en compte du terrain, si ce n'est qu'il était plat (!), boisé dans l'ensemble mais avec des espaces dégagés voire de la prairie et des étangs. 

Nous avons utilisé exclusivement des blasons Actilia Multimédia car ceux-ci sont clairement identifiés et mesurés (surface des blessés). Leur diversité nous a permis non seulement de ne jamais mettre 2 fois le même blason mais en plus d'apparier les birdees (2 ragondins, 2 faisans, le plus proche toujours un peu plus petit que le premier à tirer). Le site web de l'entreprise propose aussi des outils en ligne pour composer et équilibrer les parcours.

Nous avons donc relevé les données utiles et organisé sur écran des parcours très proches pour ce qui est des blasons.

Nous savions donc en allant sur le terrain quelles cibles il y avait à placer. Nous les avions sous forme d'un livret.

Après un traçage, tout le travail fait était mis par écrit grâce au livret. Les cibles mise dans l'ordre de tir, les distance notées, le plan du parcours tracé.

Ensuite une longue et attentive vérification a permis d'éviter les erreurs puis d'équilibrer les parcours, de modifier ce qui n'allait pas, comme une trop grande régularité de distance ou d'écart entre les pas.

Le livret, ré-édité, a servi à piqueter de façon provisoire les 5 parcours. Un piquet pour chaque butte (2 pour les birdee) et les 3 piquets pour les pas de tir. 440 piquets de bois, discrets mais bien présents pour le jour du montage.